Facturation électronique : êtes-vous prêt pour l’échéance du 1er septembre 2026 ?

Facturation électronique : êtes-vous prêt pour l’échéance du 1er septembre 2026 ?

La réforme de la facturation électronique en France se précise. À compter du 1er septembre 2026, toutes les entreprises assujetties à la TVA établies en France devront être en capacité de recevoir des factures électroniques, quel que soit leur taille.

Mais ce n’est pas tout : la réforme introduit également des obligations en matière d’e-invoicing (émission et réception de factures électroniques) et d’e-reporting (transmission des données à l’administration fiscale).

Voici un résumé clair et synthétique de ce que vous devez savoir pour anticiper cette transformation.

1. Qui est concerné et quand ?

Le calendrier dépend de la taille de votre entreprise :

Taille Critères Réception (obligatoire pour tous) Émission & e-reporting
Grandes entreprises > 5 000 salariés ou CA > 1,5 Md€ 1er sept. 2026 1er sept. 2026
ETI 250 à 4 999 salariés 1er sept. 2026 1er sept. 2026
PME / TPE / Micro Moins de 250 salariés 1er sept. 2026 1er sept. 2027

À noter : la réception est obligatoire dès 2026 pour toutes les entreprises, mais l’émission et l’e-reporting sont reportés d’un an pour les plus petites structures.

2. Quelles sont les obligations ?

E-invoicing (factures électroniques B2B domestiques) :

  • Factures via une plateforme accréditée (PDP) ou le portail public.
  • Format structuré requis (Factur-X, XML, UBL...).
  • Mentions obligatoires supplémentaires (SIREN, adresse de livraison, nature de l'opération...).
  • Exclusions : opérations internationales, exonérées de TVA…

E-reporting (transactions non couvertes par l’e-invoicing) :

  • Concerne les ventes B2C, les flux internationaux ou exonérés.
  • Données à transmettre : montants, TVA, dates, statuts…
  • Fréquence : en temps réel ou mensuelle selon les cas.

Quelles sanctions en cas de non-conformité ?

  • 15 € par facture non conforme, plafonné à 15 000 € par an.
  • Sanctions similaires en cas de manquement à l’e-reporting.

Anticiper la mise en conformité est essentiel pour éviter ces amendes.

4. Comment bien se préparer ?

Voici quelques conseils pour anticiper sereinement la réforme :

  • Choisir votre PDP (Plateforme de Dématérialisation Partenaire) agréée.
  • Cartographier vos flux de facturation (clients, fournisseurs, marchés publics…).
  • Former vos équipes comptables, SI et achats aux nouveaux formats et processus.
  • Mettre à jour vos outils et systèmes de gestion comptable.
  • Suivre la veille réglementaire (DGFiP, impots.gouv.fr, economie.gouv.fr…).

Une opportunité de modernisation

Au-delà des contraintes, cette réforme représente une réelle opportunité :

  • Réduction des délais de traitement,
  • Amélioration du pilotage fiscal,
  • Sécurité et traçabilité des flux,
  • Pré-remplissage des déclarations de TVA.

Besoin d’un accompagnement pour anticiper la réforme, choisir la bonne plateforme ou auditer vos flux ? Parlons-en.

Article rédigé à partir des dernières sources officielles (DGFiP, France Num, CMS, Docaposte, Bpifrance, etc.).

Chez Advicentis, nous accompagnons nos clients dans la compréhension de cette réforme, la mise en conformité de leurs processus, et la transition vers des solutions adaptées à leurs contraintes opérationnelles.

Contact :

Charles LOULE, Responsable de mission
charles.loule@advicentis.com